Il fait beau, pas chaud mais plus que bon, tout ce que j'avais à faire à l'appart est bouclé.
J'ai préparé un change pour chéri, un pour moi. Les chats sont parés pour deux jours sans leurs maitres. Les poissons des voisins absents sont nourris.
Mes cakes et tartes sont sortis du four.
Plus qu'à filer rapidement au l'hyper du coin, pour quelques provisions et ...
... direction la profonde campagne Normande, l'un des plus paumé des nos villages, la maison d'une grand-mère, elle même partie quelques temps en vacances.
J'ai préparé un change pour chéri, un pour moi. Les chats sont parés pour deux jours sans leurs maitres. Les poissons des voisins absents sont nourris.
Mes cakes et tartes sont sortis du four.
Plus qu'à filer rapidement au l'hyper du coin, pour quelques provisions et ...
... direction la profonde campagne Normande, l'un des plus paumé des nos villages, la maison d'une grand-mère, elle même partie quelques temps en vacances.
C'est aujourd'hui le "week-end-potes" !!
Parce qu'on a souvent des plannings pourris, une vie de famille plus chargée que lorsqu'on était des ados, parce qu'untel ne veut plus parler à machin à cause de truc, parce qu'on habite plus dans le même quartier, bref parce que, maintenant, on est tous (enfin presque) des grands, alors il y a huit ans, la décision fut prise de se rencontrer tous les deux ans pour un week end où chacun claque tout, chacun vient comme il est, chacun oubli ou fait avec son amertume, ses rancoeurs, au besoin.
Jusqu'ici, personne n'a dérogé à la règle. Un été sur deux, nous voilà tous ensemble à nous raconté les hauts, les bas, les mêmes vieilles histoires de jeunesse, à se faire les mêmes blagues, parfois vaseuses, j'ai même pleuré, une fois, toute "émotionnée" que je puisse être ...
On est vingt-six sur "la liste". Parfois plus, parce qu'il y a les nouveaux amoureux-amoureuses, des petits bébés qui ont vu le jours. parfois moins, a cause des séparations surprenantes et/ou appréciées et autres aléas de la vie, oui, avant on était vingt-sept sur "la liste".
Toujours les mêmes organisateurs, petits enfants de la propriétaires oblige. Rien ni personne n'est oublié. Au début, tout le monde met la main à la pâte : barbecue, salades, couchers, tables, ... Ensuite, c'est souvent la débandade. Tout le monde se lâche, oubli la vie extérieure aux petites barrières blanches et c'est parti pour deux jours où chacun respire réellement.
Le lundi suivant, c'est une autre histoire. Nurofen, cartables, obligations ... mais pour tous la même hâte : avancer le temps de deux années.
J'aime bien notre petite tradition où chacun sait resté lui même.
Bon week end à vous, le miens est déjà idyllique !