Vendredi 18 février 2011

Je vous ai manqué, hein ?? Non même pas mais tampis, ça fait plaisir de le croire !
Une si longue absence tout de même ...

Tout d'abord, le pourquoi du comment.
Tout début janvier, je m'inscris chez Free. Fin janvier, je résilie SFR-Neufbox. Paperasse faite et envoyée, je me dis qu'avec un minimum de chance, je vis recevoir ma nouvelle box juste avant qu'SFR ne résilie ma ligne. Bé, non, pas du tout. Quand la box blanche a cessé d'émettre, la box noire ne donnait toujours pas la moindre nouvelle. Têtue que je suis, il a fallu que je m'acharne sur le service client Free pour qu'ils daignent valider mon dossier et surtout qu'ils s'activent à m'envoyer ma box parce moi, j'ai déjà renvoyé la blanche. Et oui, je ne laisse rien trainer, moi.
En tout, près de trois semaines sans internet, sans TV, sans fixe et sans mobile pour ma part.

Bah oui, parce que j'ai aussi eu la bonne idée de souscrire chez un nouvel opérateur 5h d'appel + sms illimités + web illimité pour 14,90€/mois pendant un an, j'allais pas passer à coté ! Alors, sur ce, j'ai appelé mon opérateur dont les conditions générales de vente disaient que la résiliation serait effective dans les 10 jours suivant mon appel au service client. Oui, enfin, pour ma part, ce fut dans les 10 ... minutes ! Pas le temps de prévenir personne, pas même Chéri.

J'avoue donc que je me suis sentie bien seule au monde pendant quelques jours ...

Aujourd'hui, tout est revenue à la normale. J'ai tout eu en même temps. La nouvelle SIM dans la boite aux lettres à midi, et à 13h, UPS sonnait à la porte avec dans les bras du gentil monsieur marron et jaune une grosse boite bien lourde qui me disait que la normale était de retour !



Samedi 5 février 2011

Cette semaine, j'étais du matin. Debout tous les jours à 5h15 et jamais couchées bien assez tôt.

Cette semaine et jusqu'à demain, je suis aussi d'astreinte. Avant hier, appel à 1h15, incendie en structure. j'ai filé sur place, recouchée à 4h, 1h15 plus tard, direction boulot. Cette nuit, 3h30, agression du rondier en arrêt pour 8jours. A 5h30, je file sur les structures, distribue les clés, ramène même des croissant à ceux que j'aime bien. 8h, je rentre à l'appart.

Alors comme aujourd'hui, je ne bosse pas. Oui il est bientôt 8h30, l'heure de se réveiller, de faire des projets et autres activités, mais mi, je file direct me remettre sous la couette !

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Lundi 31 janvier 2011

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Parmi tous les sites, blogs, pages, ... il y en a un que je me raterais jamais lorsque je fais mon tour de début de journée :

J'adore son ton. Des questions, il faut le dire des plus banales mais il arrive que justement cette banalité me fasse me poser d'autres questions des plus cruciales.
Et c'est parce qu'il ne faut que trois ou quatre seconde quotidiennement pour voir la nouveauté du jour, que je n'ai pas du loupé beaucoup de ces interrogations.

Dimanche 30 janvier 2011

Fut un temps il y encore un an et demi, où mon boulot,  c'était trop le pied !
   - J'avais pour moi toute seule un immense bureau trônant devant d'immenses baies vitrées.
   - Devant ces baies, de grands arbres donnaient à mon taf des instants de grand air.
   - Pleins de grandes et plus petites plantes qui pouvaient pousser puisqu'elles avaient de la lumière.
   - J'avais des horaires tranquilles. Dans le pire des cas, je commençais à 10h et finissais à 18h30. Oh, dure la vie !
  
- Les vendredis je terminais tôt parce qu'il fallait préparer les deux jours de vrai week end.
   - Une fois par mois, le boss nous invitait dans de purs restos chics, ceux qui te coutent la peau des fesses et où tu ne va jamais parce que ton salaire ne te le permet pas. 
   - Les fournisseurs qui voulaient s'assurer que le boss signerait les contrats faisaient des cadeaux à tout le monde. Ca a été du paquet de bombon à l'Ipod tout de même ... Et je ne vous raconte même pas en période de Noël ...
   - Avec mes collègues filles, on se faisait de vraies pauses café de nana : bla-bla, ragots, shopping, produits de beauté, la maitresse de Brad P, exploits de chéri (chéri a fait à manger, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii), ...

Et là ... ce fut le drame.
 
Big boss (à la direction régionale) et bigbig boss (à la direction nationale) suprême boss et à la direction internantionele, mais ça on s'en fout ne pouvaient pas de saquer. En partie parce que big et bigbig ont eu, un temps, la même maitresse ... Bigbig attendait la moindre occasion pour faire sauter big. Quand l'occasion se présenta, il n'a pas hésité un instant, se contretapant royalement des dégats sur le terrain. 
   -> Big a été dégagé. pour ne pas le viré totalement, on l'a affecté comme directeur général des aéroports d'un coin montagneux de france, où sa place, son salaire, ses conditions de travail, bref, tout est mieux. 
   -> Le nouveau big boss ne voulant pas être chez nous les non parisiens, la direction régionale a fermé.
   -> 4 collègues licenciées
   -> un reclassement
   -> 2 mutations
   -> 1 démenagement : le mien. Je dois mon salut à un "oubli de rattachement" dans mon contrat ... J'ai eu chaud au popotin ...
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Aujourd'hui, mon travail est le même, en beaucoup, beaucoup plus chargé, des tâches plus diversifiées, plus complètes, plus de responsabilités, plus de stress, de débordement, tout ce que j'aime ! et c'est vrai, le pire, que j'aime ça.
En contrepartie, j'ai du accepter des conditions de travail moins agréables : 
   - Mon bureau est petit et je le partage avec un autre gars qui sent la sueur mais il est super gentil, toujours aux petits soins  et je ne manque de rien. 
   - Mon bureau est au 2ème sous sol de l'une de nos exploitations. Pas de baies vitrées, pas de lumière du jour, plus de quasi nature, pas d'arbres de plante
 bah oui, sous les néons ça pousse pas L'avantage, c'est que quand dehors, il fait pourri, ça ne te casse pas le moral, puisque tu ne le voit pas !
   - Fini aussi, l'ambiance "fille-jolie-tout-rose-et-à-bulle". Je ne bosse plus qu'avec des mecs, de vrais bonhommes, pas même un gay stéréotypé. Et tout le monde sait que les garcons, ça sent pas bon, c'est moche, c'est bête et pas gentils. Non, en fait mes garçons, ils sont cools (sauf deux!), ils m'aident, m'avancent et sont très compréhensifs. Mais aussi, ça ne parle que foot, bagnioles, drague à deux balles, ça ne rabaisse jamais la lunette des toilettes, laisse des traces cracra dans le lavabo quand ils se lavent les mains et ça n'a aucun gout en matière d'arrangement et de déco des lieux. 
   - Fini, encore et toujours, les cadeaux fournisseurs. Maintenant tout se fait au siège national et au pire avec les mini boss locaux, mais eux ont des bureaux en surface et donc moi, sous la terre, je ne les voient plus ces pseudos Père Noël ! Et pis, plus de restos et compagnie, on sert les au max les budgets !
   - Mes horaires, aaaah, mes horaires... Afin de justifier de la non inuitilité de mon poste lors de mon rapatriement sur les exploitations, j'ai du accepter de me plier au planning en vigueur, à savoir : Un planning sur trois semaines, un week end de libre, pour moi, sur trois et quand j'ai pas de bol, mon astreinte tombe pile sur mon seul week end. Je commance à 7h du mat tiers du temps, le second tiers, je termine à 21h, le dernier tiers je suis en repos lorsque tout le monde bosse ...

Bon, dans l'histoire je m'en sors bien, même très très bien. J'adore mon taf d'aujourd'hui mais y'a des fois comme aujourd'hui où j'aime bien me faire mal en repensant à tout ce que j'ai perdu à cause d'une histoire entre deux couilles (big et bigbig) ...
 
 

Dimanche 30 janvier 2011

Hier soir, comme d'hab, y'avait rien à la télé. Alors comme tous les samedis quand on est à l'appart', on a regardé les Simpsons. Oui, chez nous, on est de très grands fans. On a déjà vu ces épisodes 15 fois et surtout l'intégrale est sur mes étagères (enfin, sauf les derniers qui sortent en ce moment). Bref, bref, bref ...

Hier, il y avait un épisode de la saison 12. je ne l'ai pas trouvé sur youtube pour vous expliquer mieux. Re-bref
Marge y chante une chanson à Bart qui réclame de l'argent pour s'acheter la toute dernière Gametech.
Les paroles donnent :
Marge :
    Si tu reçois un billet, d'un ami.
Ne le dépense pas en sucreries.
Mets-le illico, au fond de ton chapeau.
Si tu trouves une pièce dans le caniveau,
Ne cours pas t'acheter un esquimau.
Mets-le illico, au fond de ton chapeau.
Bart :
    J'ai pas de chapeau.
Marge :
    Si tu repères un dollar, dans le sable...
 
Tout ça pour dire que depuis la seconde où j'ai ouvert les yeux, ce matin, cette chanson me trotte dans la tête. Ca m'énerve d'ailleurs !
Serait-ce un signe ? Dois-je l'interpréter comme "Tételle, ne touche pas à ta paie qui vient de tomber ... Gardes tes sous pour les vacances ..." Peut-être !

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Petite anecdote sur les chansons qui me trottent dans la tête :
Lorsque j'étais encore étudiante et que je passais mes partiels, lorsque qu'il ne me restait plus que quelques minutes pour rendre ma copie et que j'avais encore plein de trucs à dire, je me suis souvent rendu compte qu'inconsciemment, j'étais en train de chantonner "Il était un petit navire ... ". Je stoppais net, me reprenais, réécrivais et quelques secondes plus tard, dès que j'accélérais le rythme le petit navire refaisait surface.
Je ne sais pas si cette chanson m'a porté chance, mais j'ai toujours réussit mes partiels !
 

 

Samedi 29 janvier 2011

Oui, c'est la seconde fois, rien qu'aujourd'hui, que j'écris un article pour râler.
Oui, y'a des jours comme ça.

Je suis ce blog par le biais de Google Analytics. Ah, Google chéri, que ferais-je sans toi ? Je regarde, la provenance de mes visiteurs, leur fréquences, d'où, ils sont venus pour atterrir chez moi, et aussi les termes utilisés pour retrouver mon chez-moi.

En bref, petit résumé des mots utilisés dernièrement pour tomber sur moi :
   1/4 - "lafillequi cowblog", "cowblog"--> Bah, oui, c'est là que j'habite.
   2/3/6 - des termes en relation avec l'arnaque CB qu'il m'est tombée dessus il y a 15 jours. De nouvelles pauvres victimes surement ...
   7/8/9 - des relations directes à mes articles
et en 5ème position, voyez par vous même :

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Non mais c'est quoi ce délire ?? Jamais je n'ai parlé, évoqué ou même encore pensé au "dépucelage de petites filles" !!!! Comment peut atterrir sur mon blog avec ces mots ? et surtout quand le gars (ou la nana, d'ailleurs) a passe les porte du blog que s'attendait elle à y trouver ??
Ca va pas la tête ???

  

Vendredi 28 janvier 2011

Deux de mes amis sont plongeurs pros et sont partis en Polynésie pour la saison.
Aaaah la Poly ... Sable fin et brulant, mer transparente, poissons multicolores, faune et flore merveilleusement belles, fleur de tiare, monoï, crabes des cocotiers, vahinés, ...
Chaque jour, via Facebook, ils nous postent des photos que tu mates au ptit dej', de lieux merveilleux, de paradis, ...

Oui, bah pas que !

Ils sont sur un lagon considéré comme l'un des plus poissonneux au monde. Près d'une tonne récoltée chaque jour par les pêcheurs, c'est dire que ça commence à faire. La pêche se fait dans d'immense parc à poissons, qui en plus d'attirer les poissons de petite et moyenne taille, attire, les gros, les très gros : les requins.
A la mi-janvier, il y a eu sous les yeux de mes potes un premier massacre d'environ 70 requins. Prenez quelques minutes et lisez ce topic très bien monté, il en vaut vraiment la peine.

Ce matin, des nouvelles pas plus réjouissantes : nouveau massacre et le détail qui tue toute joie matinale : Pendant que les gars sauvaient une bonne partie des requins en les faisant sortir du parc à poissons, les pêcheurs en tuaient d'autres. Une femelle pleine a été éventrée et l'un de ses petits nageait au-dessus d'elle, encore attaché par le cordon ...

Cette histoire n'est qu'une poussière de détail de ce qui se passe à l'échelle planétaire, j'en suis consciente, mais ça m'énerve !!
Des animaux, des hommes (oui, là, je les volontairement dans le même panier) meurent de ces façons atroces alors que des solutions existent.
En Poly, les pêcheurs ne se livreraient pas à ces massacres s'ils en avaient les moyens. Mais ils ne les ont pas. Ils produisent beaucoup de poissons, mais n'empochent que très peu. Ils ont besoin de ces poissons, et ne peuvent, seuls, faire sortir les requins des enclos. Leur "seule" solution est de les tuer. 
Bref, on en revient à cette gangrène humaine : Chacun pour sa gueule. Pour sauver ta peau, tu élimines les autres ....

Putain de merde !! Autorités, gros industriels, gouvernements internationaux, et aussi Humains, pris comme un tout et non individuellement, plutôt que de dépenser des millions, des milliards dans des conneries, des camouflages de misères en tout genre, ne pouvez-vous pas trouvez dépensez quelques dollars pour sauver vos Hommes et votre Nature ?

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Nous ne sommes que le "cancer de notre belle Planète". Très bientôt, elle se vengera et nous fera payer notre égoïsme et notre arrogance.

Mercredi 26 janvier 2011

Depuis mon article d'hier sur ce blues que je promène sans cesse depuis un petit moment, je n'arrête de penser, de cogiter, encore et toujours un peu plus.

En temps normal, je ne suis pas une fille du genre déprimée, déprimante, qui fait la tronche à tout bout de champs, se plaignant de mal être sans rien faire pour s'en sortir.

Non, non, non, moi je suis une fille qui va bien, qui a la pêche. Une chieuse de chaque instant, une sorcière qui aime l'être. Une tête de mule, bornée et obstinée. Même si je ne pète pas la forme en permanence, je fait comme, je fais avec quelques minute puis passe à autre chose. Je vis ce que je veux, quand je veux, où je veux.

Alors, merde, je ne vais pas me laisser abattre par un coup de mou !
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Bon, à compter de maintenant, je redeviens moi, moi "La fille qui ... ", la vraie qui emmerde les cons, les pas contents, les ingrats, ce qui ne m'aiment pas, ceux qui parlent dans mon dos, ... Je souris, d'un vrai sourire, pas un sourire forcé, à ceux ceux qui m'aiment, me suivent, me supportent, me comprennent, m'aident, ...

Bref, si d'attendre que le temps passe, que les beaux jours reviennent, qu'un miracle se produise, que la lumière se fasse, si tout cela ne fonctionne pas, il ne me reste pas trente-six solutions : Faut que je me bouge ! N'est-on jamais mieux servi que par soit même ?

Alors donc, plutôt que de me replier sur mon nombril, centre de moi, je vais donner des objectifs à mon moi tout entier. Me concentrer sur autre chose que le trou au lieu de mon ventre me changera les idées.

Je pourrais partir en croisade contre tout ce que je ne supporte pas, lutter pour de grandes causes humanitaires qui en valent la peine, je pourrais vouer ma vie aux autres.
Je pourrais.

Toutefois, il parait également que l'on dit aime toi, les autres t'aimeront. Moi, je vais égoïstement, et je l'assume, le transformer en aide-toi, les autres n'auront plus à t'aider. Et pour le moment, quelle chose assez nouvelle mais pas trop, me permettrait à moi et rien qu'à moi d'aller mieux ?

Je pourrais être un peu plus organisée mais c'est comme ça que j'aime bosser. Stress, bordel, oui, j'aime ça.
Je pourrais apprendre les échecs, le pokers, mais je ne trouve aucun intérêt à cela.
Je pourrais me faire plein de nouveaux amis mais je préfère en avoir peu mais des vrais que beaucoup de faux-culs.
Je pourrais partir en voyage à l'autre bout du monde avec pour seul compagnon, mon sac à dos mais j'ai un boulot, une vie sentimentale, des responsabilités.
Je pourrais tout plaquer ici et recommencer ailleurs mais je n'en ai pas envie.

Une bonne partie de la nuit, je me suis demander sur quoi je pourrais bien me concentrer afin de donner ma vie une nouvelle ligne.

Ce matin, la solution m'est apparue simple lorsque j'ai fait face au miroir : Je vais transformer mon corps. Non je ne ferais pas fille en vous disant que je me mets au régime. Non, non. Je vais certes, tenter de perdre du poids mais aussi et surtout donner des courbes plus harmonieuses à ce corps discontinu.

Un objectif pour tout 2011 et plus si affinité, ou moins si pas d'affinité. Après tout, c'est un bon moyen de passer le temps !
Et puis on verra ce que ça donnera. En attendant, ça me changera les idées. La preuve, déjà, j'ai de nouveau envie ... de tout !
 

Mercredi 26 janvier 2011

Ca faisait longtemps, tiens ...
Habituellement, ça dure quelques heures, on passe à autre chose et on en parle plus.
Cette fois, je ne m'en sors pas.  Ca doit faire une semaine, que je me dis que demain sera meilleur. C'est pas pire mais c'est mieux.
Envie de rien, bonne à rien. Plein de questions, trop de questions. Même après en avoir fait le tour, j'en trouve toujours de nouvelles.
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Me changer les idées ? Mouais, surement, mais pas envie de bouger, pas envie de voir le monde. Et puis trop froid, trop pourri.

Le pire dans l'histoire c'est que je n'aime pas être dans cet état.

Arfff, ça me soule ...

Mercredi 26 janvier 2011

Les jours de repos, tout vient comme ça vient. Je ne me prends jamais la tête. Ca se fait tant mieux, ça se fait pas tampis.
Quand je bosse du soir, c'est un peu la même chose, tout simplement parce que j'ai le temps de vivre avant d'aller gratter.

Par contre, quand je suis du matin, tout dois filer droit. Je commence à 7h, alors au moindre pet de travers, je suis tout chambouler.
Pour que tout roule, il faut :
   - réveil à 5h
   - pied à terre à maxi 5h20
   - mise en route de la senséo, de la chaine hifi et du PC
   - passage par les toilettes ça tout le monde s'en fout, mais ça fait partie du rituel
   - sur un plateau café, fruit ou jus, yaourt et plus selon la faim
   - installation devant le PC avec ptit dej pour voir les nouvelles du monde, ce que j'aurais loupé de la vie, des blogs, des potes, ... pendant que je dormais
   - passage sous la douche / habillage / finitions
   - poubelle sortie j'enfourche le vélo direction le boulot
   - je croise d'abord le voisin du bout de la rue qui sors la voiture de sa femme du garage, pour être sûre qu'elle ne l'égratigne pas contre le muret.
   - Ensuite vient le buraliste qui fume sa clope devant son magasin et me donne chaque jour la météo : "il fait froid ce matin ! ", "pas de bol, il pleut ! ". Surement au cas où j'aurais été trop endormi pour m'en rendre compte ...
   - devant la parking de la Préfecture, il y a cette petite vieille qui donne a manger aux chats. Alors, là, si elle n'est pas là et que les gamelles de croquettes sont pleines, je suis à la bourre grave.
   - au carrefour, je dois rencontrer le second courageux cycliste matinale
   - enfin sur la dernière ligne droite, je croise le très poli maitre-chien, qui finit sa nuit, et traine encore un peu avec Braxton, son chien à la tête énorme.

Il suffit parfois de peu pour tout chambouler. Plus de café, vélo crevé, panne de réveil, ...
La semaine dernière, comme j'étais d'astreinte, j'avais pris le scooter. Mon itinéraire n'étais donc plus du tout le même et je partais plus tard.

Ce matin, j'ai trouvé marrant de recroiser ces habitués de mon chemin, parce que le buraliste ne m'a pas parler du temps mais m'a demandé si j'avais été malade, le cycliste m'a dit avoir cru qu'il était en retard chaque matin, et le maitre chien m'a de loin fait un grand geste en me jetant " vous revoilà". C'est drôle que dans une grande ville, les gens remarque par habitude votre passage et s'inquiète de ne plus vous voir.

Par contre, à la préfecture, les chats attendaient le long des grilles, les gamelles étaient vides et la ptite vieille pas passée. J'espère qu'elle va bien parce qu'elle n'est plus toute jeune ...
    

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