Enervée, indignée, irritée, horripilée, je ne saurais réellement décrire mon état ce matin.
Ce qui est sûre, c’est que je suis déçue, et que je suis sur le point de sortir de mes gonds.
Pourquoi ?
Il y a quelques temps, j’ai fait la rencontre d’une nana avec qui je pensais avoir de nombreux points communs. Les jours ont passés, je l’ai vu évoluer et de plus en plus, un petit quelque chose me gênais. Un coté « Marie-j-ordonne » que je n’apprécie guère. Parce que la dame dit, les autres doivent faire. Se plaignant à chaque instant qu’elle avait des migraines et je ne sais quelle autre maladie, il fallait toujours que tout soit parfait. Mais attention, le perfection selon madame.
Je ‘aime m’encombrer de ce genre de personne à problème mais lors qu’elle m’a expliquée que pour des raisons de santé, elle souhaitait que je lui donne un coup de main pour certaines de ses affaires, j’ai accepté.
J’ai fait de mon mieux, donné ce que je pouvais, de mon temps, de mon énergie et ai utilisé mes réseaux et mon savoir pour développer son projet.
J’ai fait de mon mieux, donné ce que je pouvais, de mon temps, de mon énergie et ai utilisé mes réseaux et mon savoir pour développer son projet.
Sans nouvelles depuis un bon moment, elle est revenue du jour au lendemain et parce que je n’avais utilisé des méthodes similaires aux siennes (je tiens à préciser que mes résultats ont été identiques voir parfois supérieurs), elle a voulu me recadrer.
Qui peut espérer modeler les gens à son image ? Comment peut-on, ne serait-ce que le penser ?
J’ai préféré tout abandonner, elle et son projet. Pas un remerciement, aucune reconnaissance. Pour ma part, je n’ai pas voulu sur le coup, lui coller le fond de ma pensée. Je me suis éclipser dignement, expliquant au quelques personnes embarquée avec moi dans le projet, les raisons de mon départ, mais pas un mot plus haut que l’autre vis-à-vis de la « malade ».
Ce matin en ballade, j’ai rencontré des gens, eux, toujours à son contact. Elle s’est désintéressée de son projet et raconte à qui veux l’entendre que c’est à cause de moi si son dossier bat de l’aile.
Ceux qui me connaissent, connaissent également la situation, mon engagement dans ce que je j’entreprends, et n’en croient pas mot mais il y a aussi ce qui ne me connaissent pas et eux n’ont qu’un son de cloche.
Histoire compliquée à vous résumer mais je suis réellement hors de moi que de telle calomnies puissent exister à mon sujet. Ah, si je la tenais à cet instant même, je pense que j’aurais matière à me défouler. Je suis toutefois partagée entre énervement et pitié à son sujet.
Je déteste les Marie-j-ordonne !